En cas de sinistre, l’expert identifie les biens endommagés, détermine les circonstances du sinistre, comme l’origine des dommages. Il les chiffre et établit un rapport d’expertise. Ce dernier sert de base à la compagnie d’assurance pour fixer le montant de l’indemnité.
Avant un sinistre, on parle d’expertise préalable, qui permet d’estimer la valeur des biens couverts par l’assurance.
Après un sinistre, il s’agit de déterminer le montant des dommages subis, et parfois les causes du sinistre.
L’expert est en général mandaté par la compagnie d’assurance. L’expertise n’est pas obligatoire, sauf en cas de catastrophes technologiques, entraînant des dommages importants.
Il existe plusieurs types d’expertises :
L’expertise amiable est diligentée par l’assureur pour évaluer le montant des dommages. Elle lui permettre de proposer à l’assuré un montant d’indemnité. L’assuré n’est pas obligé de l’accepter.
L’expertise contradictoire, où, à la fois, l’assureur, et, à la fois, l’assuré désigne chacun un expert. En cas de désaccord, un troisième expert est nommé et les conclusions de l’expertise sont décidées à la majorité.
Enfin l’expertise judiciaire qui intervient en dernier recours. A la demande de l’assureur et de l’assuré, le tribunal désigne un expert judiciaire, chargé de trancher.