On parle de détérioration immobilière lorsqu’il y a dépréciation d’un bien immobilier, c’est-à-dire une perte de valeur de ce bien. Il s’agit généralement d’une altération physique du bien.
La détérioration peut être involontaire, comme l’usure du temps qui engendre une perte de valeur, ou volontaire, à cause d’un voisin ou d’un locataire. On emploie alors souvent le terme de destruction.
La plupart du temps, les dégradations immobilières, dans une location, sont couvertes par l’assurance loyers impayés. Dans ce type de contrat, l’assureur s’engage à indemniser l’assuré pour les détériorations causées par un locataire, et constatées par l’état des lieux établi en fin de location.
La détérioration immobilière concerne les bâtiments et tout ce qui leur est attaché, comme les fenêtres, les portes, la toiture, les murs… Les meubles peuvent être pris en compte seulement s’ils sont détaillés dans le bail.
La garantie détérioration immobilière intervient pour indemniser une remise en état d’un appartement loué. Mais elle peut aussi jouer pour rembourser les loyers perdus, le temps que les travaux de remise en état du logement soit effectués.
Autre détérioration possible : le vandalisme.
Concernant les cambriolages, la garantie vandalisme peut être incluse dans la garantie d’une assurance habitation. Les dégâts sur la porte ou la fenêtre de l’effraction et sur le mobilier sont alors couverts.
Il existe même une garantie spécifique contre le vandalisme : elle couvre alors également les détériorations, même sans cambriolage. De même, elle couvre non seulement les actes de vandalisme perpétrés à l’intérieur de l’habitation, mais aussi à l’extérieur. Sont alors couverts les dommages causés par les inscriptions et autres graffitis sur les murs extérieurs.
Quelle que soit la raison d’une détérioration, vous devez en faire la déclaration auprès de votre assureur dans un délai de cinq jours après les faits. Éviter de nettoyer les lieux avant de prendre des photos, et avant l’éventuelle visite d’un expert de l’assurance. Et n’oubliez pas de joindre à votre dossier les preuves d’achat du mobilier endommagé.
Lisez bien les clauses de votre contrat d’assurance pour connaître précisément la prise en charge prévue et les éventuelles franchises intervenant.